CHOPPED
Synopsis
Lorsqu’un voleur de voiture palestinien parle de l’image qu’il renvoie et de sa représentation, il ouvre une fenêtre sur une industrie qui n’existe que dans l’ombre. Des récits de braquages mythiques laissent entrevoir l’univers clandestin des vols de voitures en Palestine, où les palestiniens volent les israéliens, pour survivre, mais aussi comme une sorte de compensation et de forme de lutte. L’histoire est racontée à travers les voix de ceux que l’on n’entend pas, ces voleurs de voitures et mécaniciens qui les démontent pour récupérer des pièces. En répondant aux images médiatiques qui ont participé à leur réalité, ils commencent à créer leurs propres représentations et à reconstruire leur histoire à travers des archives et des réalités virtuelles. Chopped dépeint le portrait biaisé d’une génération à qui l’on avait promis la paix et la liberté, et qui s’est retrouvée coincée dans un jeu de profit et de domination perpétuelle. Un dernier souffle pour réussir à gagner leur vie, sous un régime d’apartheid qui leur nie le droit de vivre et de travailler légalement sur leur propre terre.
Mashal Kawasmi
Karam Ali
Asifeh
Idiom Films (Palestine)
Mohanad Yaqubi
info@idiomsfilm.com
Spaett Film (Norvège)
Håvard Wettland Gossé
havard@spaett.no
HB Peå Holmquist Film (Suède)
Peå Holmqvist
pea.holmquist@comhem.se
Note du réalisateur
Pendant la deuxième intifada, les vols de voitures israéliennes étaient banals. Tout le monde avait une voiture volée, ou conduisait une voiture qui en possédait des pièces. La raison pour laquelle le vol de voiture est accepté dans la société palestinienne a fini par devenir évidente pour nous : le vol était associé à la résistance à l’occupation israélienne, particulièrement dans l’ère post-Oslo. Avec ce film, nous voulions comprendre les dynamiques derrières ces actes illégaux, commis dans un contexte d’apartheid et d’injustice. En mettant le public derrière le volant d’une voiture volée, nous l’invitons non seulement à vivre le frisson d’un tel braquage, mais aussi à revoir leur opinion sur l’acte criminel et son lien à la résistance. Tandis que l’histoire de nos personnages se déroule, la distinction morale dominante entre résistant et criminel se brouille, venant confronter le spectateur à l’impartialité même de la loi.
Biographies

Karam Ali est un réalisateur et artiste effets spéciaux, il travaille actuellement pour Rise FX à Berlin. Il travaille en tant que monteur et assistant réalisateur sur de nombreuses productions du Moyen Orient, comme Doors of Fear (Ahmed Khale, 2011), No Exit (Mohanad Yaqubi, 2014), In The Last Days of the City (Tamer El Said, 2016), Mafak (Bassam Jarbawi, 2018), et In Vitro (Larissa Sansour, 2019). Il sort actuellement son premier long métrage, Chopped.

Casey Asprooth-Jackson est un réalisateur originaire de Rochester, New York. Depuis 2015, il travaille en tant que producteur avec Idioms Film, basée à Ramallah, et en tant que programmateur industrie pour le Palestine Film Institute depuis 2018. Il a récemment produit Ibrahim: A Fate to Define (Lina Alabed, 2019), As I Want (Samaher Alqadi, 2021), et Reel 21 AKA Restoring Solidarity (Mohanad Yaqubi, 2022). Chopped est son premier long métrage.

Mohanad Yaqubi est un réalisateur, producteur et un des fondateurs de la société de production basée à Ramallah, Idioms Film. Il est chercheur résident à la School of the Arts de Gand en Belgique. La filmographie de Yaqubi en tant que producteur, comprend Infiltrators (Khaled Jarrar, 2013), Suspended Time (Several directors, 2013), Ambulance (Mohammed Jabaly, 2016) Ouroboros (Basma Sharif, 2017), Ibrahim: A Fate to Define (Lina Alabed, 2019), et As I want (Samaher Al-Qadi, 2021).
€148 000
€105 477
SørFund (Norvège), Fritt Ord (Norvège), IMS (Danemark), AFAC (Liban), Mid Norwegian Film Center (Norvège), Swedish Film Institute (Suède), Future Logic (Palestine), Palestine Film Institute (Palestine), French Consulate Jerusalem (France)
Mai 2016 - mai 2021, Palestine
Février 2023
Premier montage
Distributeurs, accompagnement sur la musique, platformes, vendeurs